2 nov. 2011

Un prélude chinois à Shanghai

Une fois arrivés à l’aéroport de Shanghai, les douanes passées et les visas de transit remplis, on commence à errer dans l’aéroport et à somnoler sur les bancs, c’est le milieu de la nuit en France, mais ici une nouvelle journée vient de commencer ! Somnolant sur les bancs pas confortables du tout, tout en me lamentant d’attendre toutes ces heures pour rien, mon attention est attirée vers les portes automatiques donnant sur la route à l’extérieur et les taxis… le sol chinois est à deux pas !!!
Ni une, ni deux, on se renseigne sur les métros et, quelques minutes plus tard, avec quelques yuans en poche, nous voilà partis en direction du centre ville. Que demander de mieux que de découvrir une nouvelle ville imprévue pour tuer le temps ?
Nous sortons à People Square, grande place sur la route de Nankin, qui est en fait l’artère commerçante piétonnière de la métropole. Nous ne restons que 3 heures en visite, le temps de remonter la large avenue parcourue par des vendeurs de contrefaçon et autres produits illicites et de se perdre dans le labyrinthe d’un centre commercial gigantesque de plus d’une dizaine d’étage et agencé tel un magasin Ikéa.
Nous aurons juste le temps de voir cette partie moderne de la ville avec ses panneaux lumineux et ses gratte-ciels dont le bout disparaît dans la brume car en effet, la météo n’est pas avec nous, averses, brouillard, le tout dans une douceur humide, un vrai temps d’Hanoï !!!
Dommage, je ne verrai pas la Tour emblématique de Shanghai, symbole de la puissance chinoise, qui est si caractéristique !

People Square

Les rues perpendiculaires sont peu engageantes, on aurait aimé s’y rendre pour s’y perdre et peut être croisé un temple ancien, mais sans carte, dans une ville si immense, à quelques heures d’un vol, on préfère rentrer à l’aéroport car un tout autre voyage nous attend !
Je me dis que beaucoup de choses anciennes ont dû être rasées pour bétonner cette ville plantée de gratte-ciels moderne qui ressemble maintenant à tant de métropoles du monde sans âme ! C’est un des poisons de la grande croissance économique !

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